Jusqu’au 19 Octobre, la Magnan Metz Gallery à NY se met à l’heure colombienne avec l’artiste Miler Lagos.
Miller Lagos, né à Bogota en Colombie en 1973, est un artiste peu connu du grand public. Toujours attaché à son pays natal, où il réside et réalise ses oeuvres. Cet artiste se passionne et explore, à travers ses projets, les matériaux qui font partie de son environnement. Il aime observer l’effet de la mondialisation, la consommation de masse sur la nature.
Il fait de la déforestation une oeuvre. Dans sa dernière exposition, The Great tree of Water, Miller Lagos (re)fait de notre papier quotidien l’arbre qu’il a pu être. Empilées, ces feuilles de papier sont taillées dans la masse et révèlent des couleurs insoupçonnées.
L’exposition a pour référence le mythe de Tikuna. Les Tikuna (aussi écrit Ticuna), tribu indienne, racontent l’existence d’un arbre, il y a très longtemps. Un arbre immense situé à la frontière du Pérou et de la Colombie. Fascinés par cet arbre, la tribu se serait rassemblée autour de lui. Son immensité rendait la forêt sombre, le soleil ne traversait pas son feuillage et la vie à ses côtés devenait impossible. Les anciens racontent qu’un jour, l’arbre serait tombé. L’empreinte de son tronc formerait aujourd’hui le fleuve Amazone et ses branches ses affluants.
Cabane construite par Miler Lagos flottant sur le fleuve amazone :
Ce que Yvonne a préféré : les « tree rings » de Miler Lagos. Fait à partir de feuilles de journal, Miler Lagos re-dessine le tronc d’un arbre coupé. On y retrouve les cercles (qui servent à compter les années… Oui bien sur!)
Cours de bourse, Tree rings. Miler Lagos
Ses oeuvres sont exposées à la Magnan Galery de NY jusqu’au 19 Octobre.
521 West 26th Street, New York, NY 10001 / T: 212.244.2344 / F: 212.244.7544
Mais également jusqu’au 3 Novembre à la Saatchi Gallery de Londres.